samedi 30 mai 2009

Ëtre vierge est-ce être différente?



"JE SUIS VIERGE ". A chaque fois qu’une fille prononce cette phrase devant quelqu’un la personne est ulcérée. Nous n’accordons de nos jours aucune considération à cette pratique. Et pourtant, à une époque nos mères, tantes et sœurs étaient fières de se marier vierges.
En effet, la virginité est perçue dans nos sociétés africaines comme un gage de respect, de reconnaissance et de fierté envers les membres de notre famille. D’ailleurs à cet effet, la religion nous enseigne qu’une fille qui se marie vierge ira au paradis ainsi que les membres de sa famille.
De nos jours cette réalité n’est qu’une utopie. Une fille encore vierge a un certain âge est considérée comme une fille « arriéré ». Elle est l’objet de moqueries de ses camarades qui pensent tout connaître. Aucun garçon ne voudra de sa compagnie parce que comme le disent souvent nos hommes : « une fille qui ne couche, ne mérite pas d’être courtisée ».
Alors à tout ce qui pensent ainsi filles ou garçons, je vous dis : « vous n’avez rien compris ». Vous n’avez rien compris parce que la virginité n’est pas une fatalité mais un choix de fierté. C’est un choix parce que ça vient au fond de la fille qui décide de la garder envers et contre tous.
A toutes les filles vierges, n’ayez pas honte de votre état. Soyez-en fière parce que ceux qui se moquent de vous, vous envient. Ils envient votre force et votre courage. Ils envient votre état d’esprit et ils se demandent comment vous avez fait pour sauvegardez le joyau tant convoité.
Quand on sait les dangers d’une sexualité précoce à savoir : les maladies sexuellement transmissibles, les grossesses non désirées et les mensonges des hommes, le mieux ne serait-ils pas de se préserver ? Même si ce n’est pas jusqu’au mariage, mais se préserver pour un homme choisit avec soin et aimé afin de donner à l’acte un nom, un visage, un sentiment.
L’acte sexuel ne doit pas être un passe temps mais un moment magique pendant lequel deux êtres qui s’apprécient consolident ce qu’ils ressentent.
A tous les hommes qui disent que les filles vierges sont une perte de temps, je vous dis : « vous n’avez rien compris », parce qu’être vierge n’est pas être différente mais c’est être fière et c’est se sentir femme et responsable de ce que le bon Dieu nous a donné.
Alors mes chères sœurs, tantes, amies encore vierges, restons ainsi car nous sommes au top.

La Guinée pauvre de sa richesse


La république de Guinée considérée comme le château d’eau de l’Afrique, fait suite à une desserte en eau qui ne dit pas son nom. En effet, depuis belle lurette l’or noir a fuit les robinets. Les Guinéens ne savent plus comment utiliser un robinet. Tôt le matin, femmes, enfants et hommes avancent en procession à la recherche du liquide rare.
Munis de bidons, de seaux, de bassines les conakryka parcourent parfois des kilomètres. Les points d’eau sont des forages, des puits. Arrivés sur place, le spectacle est tout autre. Un brouhaha règne chacun voulant se servir en premier lieu. Parfois certains attendent des heures avant d’être servis. Une fois le récipient remplit commence alors un autre tracas, celui du retour. Les femmes chargent les seaux sur la tête tandis que les hommes se chargent des bidons de 20litres.
Ce rituel est le quotidien des Conakryka. Les femmes ont perdu le sommeil parce qu’elles se couchent tard et se lèvent tôt. Les élèves et étudiants partent à l’école en retard et exténuer après avoir effectué des kilomètres a pied.
Que de peines de voir ces innocents payés une fois encore de l’incapacité de nos chers dirigeants. Ces hommes pourtant guinéens et se disant patriotes ont été incapables d’exploiter l’or noir dans un pays où chaque centimètre de terre regorge des litres d’eau.
Alors l'on se demande à quand la fin de ce calvaire ?


dimanche 10 mai 2009

Les étudiants du Cesti à l'agence d'informatique de l'état(adie)


C’est à 15heure 35 que les étudiants de la première année du Cesti sont arrivés dans les locaux de l’adie. Accueillis par le Directeur des relations extérieures et de la communication, les étudiants ont eu droit dans un premier temps à une présentation élargie des différents services de l’agence. Pour la petite histoire retenez que l’adie est une agence autonome de l’état. Elle est chargée de la mise en ouvre de l’informatique au Sénégal. Mise en place en 2005, elle participe à la bonne gouvernance en offrant des services comme : l’internet pour la navigation ; la messagerie pour permettre aux agents de l’état d’avoir une messagerie personnalisée et d’une boite à lettres e-mail sécurisés ; la téléphonie IP pour les appels sans couts ; la vidéoconférence ; la formation en ligne avec le « e-Learning » permettant aux agents de l’état d’apprendre l’accès à l’outil informatique. Mais l’adie n’est pas seulement tourné vers la bonne gouvernance. En effet, elle a mis sur pieds le « e-citoyen » qui permet de faciliter les démarches administratives aux citoyens. Sur cette page nous trouvons les sites des ministères, la loi sur l’information, les sites des démarches administratives ( www.demarchex.gouv.sn). Ce site a d’ailleurs reçu en 2007 le prix Tiga Awards à Addis-Abeba.
La deuxième partie de cette visite est marquée par l’exposé du conseiller juridique de l’adie. Mouhamadou Lô nous a livré les secrets sur la loi de l’information élaboré le 25 Janvier 2008 et comprenant : la loi d’orientation sur la société de l’information, la loi sur la criminalité, la loi sur les données à caractère personnelles, la loi sur les transactions électroniques et la loi sur la cryptologie.
La troisième partie est marquée par la visite des locaux. Les étudiants ont ainsi eu droit aux explications sur le fonctionnement de l’écran supervision et du trafic internet ainsi que sur l’outil de supervision des équipements. La visite des deux salles où sont stockées les ordinateurs à savoir le service réseaux et la salle de serveurs est venue mettre fin à cette visite des étudiants du Cesti à l’agence d’informatique de l’état.

dimanche 3 mai 2009

La cité Claudel vibre au son de la musique

2ème anniversaire de l’artiste Yoro N’Diaye et de son groupe
Il y avait du monde ce jeudi soir à la cité Claudel. Le public avait fait le déplacement pour assister au concert de l’artiste Yoro N’Diaye et de son groupe le Yonwi. Organisé à l’occasion du 2ème anniversaire de l’artiste, ce concert a connu la participation de nombreux artistes.
Le public constitué d’étudiants faisait le show bien avant l’arrivée de la star du jour. Sur le podium décoré de lumières multicolores, les groupes invités se succèdent. Les pirates de Dieupeul avec leur titre fard « jiguen » ont fait danser les filles. Le groupe féminin Halif était aussi au rendez-vous. Les trois femmes habillées en pantalon noir et hauts noirs ont provoqué une hystérique chez les filles qui criaient à tue-tête à chaque pas de danse effectué par le groupe mythique. Les garçons aussi étaient servis avec des groupes de rap comme Black Deamons, Biba ancien membre du groupe Bidew Bou Bess que les garçons reprenaient en chœur. D’autres groupes moins connus avaient fait le déplacement comme le groupe Candou Gans, Dws ou encore Ipsou.
C’est donc un public bien chaud que trouve Yoro N’Diaye à son arrivée à 23heures 40. Vêtu d’un jeans, un tee-shirt blanc et munis d’une guitare, son entrée est accompagnée d’applaudissements, de cris et d’acclamatations.
D’entrée de jeu, Yoro N’Diaye interprète son titre Sakhare Bi connu et repris par le public. Ce titre sera suivi par un autre nommé Akh
moins connu mais qui a fait tout aussi dansé. Le public a même eu droit à une nouveauté « Lamisso » qui ne se trouve pas sur ses albums. Une chanson au rythme espagnol avec une dose de salsa n’a pas laissé le public insensible. En effet, des groupes de danses se forment dans le public, chacun voulant montrer son talent de danseurs de salsa. Pendant deux heures, Yoro N’Diaye interprète des chansons aux rythmes divers. Le Mbalar n’est pas resté en marge dans son répertoire. Yoro N’Diaye a exécuté des chansons comme « Baoul Baoul » et « Khary » aux rythmes cadencés sue lesquelles se sont déhanchés le public.
C’est à 1 heure 30 du matin que le concert qualifié de « super » par une spectatrice en sueur a pris fin. Avant de quitter la scène, Yoro et son groupe le Yonwi seront applaudis par le public. Ces applaudissements seront accompagnés par un « joyeux anniversaire » chanté par un public apparemment séduit par le talent et la voix sublime de Yoro N’Diaye. Séduits à tel point que certains fans ont décidé de le revoir demain Vendredi au Ravin night club et le Samedi au Just Four You. D’autres moins courageux mais tout aussi éblouis préfèrent attendre l’année prochaine pour revenir fêter le 3ème anniversaire de leur idole.